David Ogilvy, fondateur de Ogilvy et Mather, une des agences
de publicité les plus importantes du monde, rassembla un jour tous les
rédacteurs publicitaires pour leur dire la phrase suivante "Mesdames,
Messieurs, quand vous avez rédigé l'accroche de votre annonce, vous avez déjà
dépensé 75 % de l'argent de votre client".
Pour vous, cela signifie la même chose, même s'il s'agit de
votre argent, quand vous rédigez vous-même le texte. Je m'explique : si vous
ne réussissez pas tout de suite, dès le début, à intéresser votre futur client
à votre offre, à attirer son attention sur le reste de votre message, vous
n'obtiendrez aucune réaction de sa part.
Même si le texte de votre lettre, ou de votre annonce,
promet des avantages considérables, cela ne sert pas à grand-chose. La plupart
de vos lecteurs ne "rentreront" pas dans votre texte, uniquement
parce que l'accroche ne les y incite pas.
Et ce qui est vrai pour les mailings l'est encore davantage
pour les annonces-presse. 4 secondes... C'est le temps moyen que passe le
lecteur d'un journal pour "photographier" les accroches d'une page.
Vous avez donc 4 secondes, pas plus, pour amener votre lecteur à lire
absolument tout votre texte. Cet instant passé, il tournera la page et vos
chances de le voir revenir en arrière sont bien maigres.
Tout l'art de la rédaction consiste donc à trouver ce titre
percutant pour que vos annonces, vos enveloppes, vos lettres, vos dépliants,
etc, soient lus.
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